Intervention de Charles de Courson

Réunion du 22 avril 2015 à 10h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Oui, le peuple : il le fait clairement sentir au travers des résultats électoraux !

Avant de baisser les impôts, il faut commencer par réduire les dépenses, le seul débat devant porter sur les domaines à privilégier de façon à réaliser des économies justes. Voici vingt-deux ans que je dénonce l'illusion portée par tous les démagogues – nombreux dans la classe politique, à gauche, à droite et au centre –, qui invitent à commencer par baisser les recettes ; on a vu le résultat de cette politique !

Je suis fondamentalement en désaccord avec le troisième point : mon cher collègue, pour libérer la puissance publique de la tutelle des marchés financiers, il suffit de faire des économies ! Une fois nos comptes à l'équilibre, nous ne dépendrons plus des marchés.

Quant à appeler le Gouvernement à ne plus être un frein à une régulation ambitieuse du secteur financier, aucun gouvernement national n'a plus les moyens d'encadrer ce processus : seule une action dans le cadre européen reste possible. Convertissez-vous, mon cher collègue !

Enfin, le dernier point invite les instances européennes à abandonner les politiques d'austérité ; mais loin de mener une politique d'austérité, on ne réalise pas assez d'économies réelles et structurelles !

En conséquence, le groupe UDI votera massivement contre cette proposition de résolution.

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