Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du 17 octobre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Après l'article 6

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Sur l’exonération fiscalo-sociale des heures supplémentaires, le groupe UDI a toujours développé la thèse suivante : du fait de la crise, cette mesure n’a eu qu’un faible effet économique ; par contre, elle a eu un effet de soutien du pouvoir d’achat des salariés modestes, qui en ont massivement bénéficié.

Nous avions attiré l’attention de l’actuelle majorité sur ce point lorsqu’elle a supprimé ce dispositif, au motif – entre autres – qu’il était dérogatoire et qu’il n’avait pas entraîné les effets économiques attendus. À propos de ce dernier reproche, il faut rappeler que la crise s’est déclenchée six mois après que cette mesure a été prise. Nous avons donc dit à l’actuelle majorité : « attention, vous allez faire s’effondrer le pouvoir d’achat ! »

C’est d’ailleurs ce qu’ont dit M. Mandon et d’autres membres de la majorité, qui se sont fait engueuler dans leurs circonscriptions. Leurs électeurs leur ont dit : « mais vous êtes fous ! » En effet, qui fait des heures supplémentaires ? Ce sont les travailleurs modestes !

Nous présentons donc deux amendements, nos 678 rectifié et 679 rectifié , qui visent à poser la question suivante : quelles mesures de soutien du pouvoir d’achat des plus modestes ce Gouvernement a-t-il prises ?

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