Vous assumez le fait que le redressement de la France est nécessaire. Quel progrès !
Comme vous l'avez fait pendant cinq ans !
Je souhaite faire un rappel au règlement au titre de l'article 58 de notre règlement concernant le déroulement de la séance.Vous venez d'annoncer un scrutin public, ce qui me semble parfaitement normal.
Je souhaite toutefois rappeler la pratique constante de l'ancienne majorité concernant les propositions de loi de l'opposition d'alors.Cette pratique a toujours consisté à réserver les articles des propositions de loi, empêchant ainsi toute possibilité de scrutin public et de débat. Nous, à l'inverse, acceptons de débattre aujourd'hui. La pratique constante était que la majorité quittait l'hémicycle après la discussion générale et qu'elle n'affrontait pas le débat, de recourir au vote bloqué et de reporter les choses. Aujourd'hui, nous voulons affronter les débats que pose l'opposition et répondre aux arguments qu'elle avance. (Applaudissements sur les ...
Au titre de l'article 58. Je crois que Mme Kosciusko-Morizet n'avait pas entendu ce qui avait été dit. Je suis soucieux que le débat se passe de la meilleure des façons – je m'en suis entretenu avec le rapporteur général –, soucieux qu'il ne puisse y avoir aucune interprétation des propos qui sont tenus.À ce titre, je voudrais dire que chacun des parlementaires a le droit au respect total de la fonction qu'il incarne ici, mais aussi des responsabilités qui sont les siennes dans cet hémicycle. Or, je suis choqué d'un certain nombre de propos qui, depuis le début du débat budgétaire, peuvent être tenus, quelquefois même à l'encontre du rapporteur ...
Voilà une intervention peu convaincante !
C'est une machine à accumuler le déficit !
Elles existent toujours, les heures supplémentaires !
Qui plus est, le rapport Gorges et Mallot évalue très bien les destructions d'emplois et les non-créations d'emplois que cette mesure a entraînées. Si nous l'avons supprimée, c'est parce qu'elle avait créé une injustice.
En cette période de crise, je le dis aux salariés qui peuvent nous regarder, ils peuvent faire des heures supplémentaires, lesquelles sont toujours majorées.Vous avez d'ailleurs fait quelques tentatives, lors de la dernière législature, pour essayer de revenir sur la majoration des heures supplémentaires. Nous y avons toujours résisté, et vous n'avez pas osé aller plus loin.Les salariés peuvent faire des heures supplémentaires mais, dans une période de crise, nous assumons le fait qu'ils doivent payer des cotisations sociales et des impôts sur ces ressources supplémentaires.Pour le reste, tout cela a conduit à l'inaction. Monsieur Jégo, si, à côté des 8 ...
Aujourd'hui, après l'inaction du précédent gouvernement confronté à la montée du chômage et à la prise en charge des personnes les plus en difficulté, nous réorientons les moyens vers des dispositifs que vous aviez totalement oubliés : les contrats d'avenir, les contrats de génération…
…et le financement des négociations sociales qui ont lieu aujourd'hui.Face à l'injustice et à l'inaction suscitées par votre mesure sur les heures supplémentaires, nous sommes dans la justice et dans l'action publique renouvelées aujourd'hui. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Où travaille-t-elle ?
J'entends ici quelques remarques. À cela, je répondrai que le précédent Premier ministre avait parlé, dans cet hémicycle, d'un État en faillite alors qu'il y avait 1 200 milliards d'euros de dettes. Il nous le laisse à 1 800 milliards. (« Hou ! » sur les bancs du groupe SRC.) Et l'on voudrait aujourd'hui nous donner des leçons ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Là où il décrivait la faillite, il a ajouté 600 milliards d'euros supplémentaires de dettes, conduisant notre pays dans une situation que nul n'avait jamais connue auparavant. (« Hou ! » sur les bancs du groupe SRC.) Voilà qui devrait nous épargner quelques remarques, en tout cas la ...
Mes chers collègues, oui nous avons eu la capacité de faire du porte-à-porte durant cette campagne électorale. C'était un moyen de renouer le lien avec les Français, mais vous, vous en étiez bien incapables. Les Français nous ont dit la façon dont leur pouvoir d'achat s'était dégradé durant ces cinq dernières années.
Le bilan est absolument indiscutable tant les salaires ont stagné, le chômage a explosé et les taxes ont été multipliées tout au long du précédent quinquennat.