Intervention de Michel Sordi

Séance en hémicycle du 1er octobre 2014 à 15h00
Transition énergétique — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Sordi :

Outre le volet financier, il y a bien entendu un gros problème social : supprimer 2 000 emplois, directs et indirects, liés à une usine qui fonctionne bien et qui est profitable pour notre pays, cela relève de l’hérésie ! Il y a d’ailleurs en France trop d’entreprises qui mettent la clé sous le paillasson pour se permettre de fermer l’une de celles qui marchent bien.

D’autant que les conséquences pour le bassin de vie seraient impressionnantes, qu’il s’agisse de la perte de 50 millions d’euros d’impôts et de taxes versés aux différentes collectivités ou de la fermeture de classes, de commerces, d’hôtels, de fournisseurs, etc. En outre, plusieurs centaines de maisons seraient mises en vente du fait de la mutation de leurs propriétaires, salariés d’EDF.

Les écologistes aiment à parler de la plus vieille centrale de France. J’ai obtenu du président Brottes que nous puissions la visiter, et je l’en remercie. Il s’agit d’une très belle installation, très bien entretenue, pour laquelle plus de 300 millions d’euros ont été investis au cours de la troisième visite décennale, et 15 millions d’euros dans le cadre des travaux post-Fukushima, de façon à améliorer encore et toujours sa sûreté. C’est ainsi que Fessenheim est classée parmi les centrales qui respectent les exigences les plus récentes en la matière.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion