Messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, madame la présidente de la commission, chers collègues, il était urgent de se pencher sur l'accès des jeunes à l'emploi, tant leur situation est devenue insupportable. Leur taux de chômage est élevé : il atteint ou dépasse les 30 % dans certaines villes populaires. Les jeunes sont également souvent les premières victimes silencieuses des plans de licenciement avec la fin des contrats intérimaires, comme on le voit chez PSA. Pour ces jeunes, le quotidien est trop souvent synonyme de précarité, une précarité qui les affecte sous tous les aspects de leur vie professionnelle et individuelle.Il était temps de ...
Évidemment, ils n'ont pas de revenus !
Il faut régulariser !
Celui qui dérape, c'est vous !
Mais il cotise !
Les propos que vient de tenir M. Collard sous-entendent que seuls les citoyens et citoyennes de nationalité française participent à l'effort de financement du dispositif des emplois d'avenir, ce qui est faux : en réalité, toute personne résidant sur le territoire français, y produisant des richesses par son travail et y payant ses impôts nationaux et locaux participe au financement du dispositif, quelle que soit sa nationalité. Dès lors, elle a le droit, ainsi que ses enfants, de bénéficier de ce dispositif. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)(L'amendement n° 175 n'est pas adopté.)
Je veux insister sur la notion d'égalité.L'égalité républicaine se fonde sur des droits, mais sur des droits effectifs. Or il faut prendre la mesure de la situation de certains jeunes qui ont été, depuis leur naissance, privés ou éloignés de l'effectivité de ces droits, que ce soit pour la scolarité, la santé ou dans bien d'autres domaines.
Ces jeunes, qu'on le veuille ou non, sont, pour des raisons évidentes, concentrés dans certains territoires.
Monsieur le rapporteur, vous considérez que cet amendement est un peu rigide. Cela dit, il s'agit d'un vrai combat.On sait bien que, dans certains territoires, les filles sont parfois reléguées loin de l'emploi. Il faudra donc que les animateurs de ce dispositif veillent à ce qu'elles soient bien concernées par les emplois d'avenir.
Nous partageons le souci que les jeunes aient l'espoir de s'inscrire dans le durable. J'accepte donc de rectifier l'amendement n° 246.
Monsieur le ministre, j'ai hâte que nous ayons un débat sur la formation, la sécurité de l'emploi et du parcours professionnel, car c'est un thème que je porte avec mes collègues depuis des années.Par ailleurs, ne demande-t-on pas trop au monde associatif ? À chaque fois que l'on a créé un contrat aidé ou lorsqu'on a imaginé le service civique, on s'est tourné vers lui, alors que la majorité des associations sont de petite taille et n'ont ni les moyens financiers ni les moyens d'encadrement et de formation suffisants pour accueillir tous ces contrats. On ne peut pas toujours s'adresser à elles. À cet égard, le communiqué de la CPCA – la ...
Oui, monsieur le président.
L'austérité entraîne la récession !