Et elle a raison !
Oui, c'est exact !
Nous sommes loin de nous en être sortis !
Je remercie vivement les deux rapporteurs, qui ont rendu cet exercice de présentation très intéressant. Il n'en demeure pas moins que la même question se pose chaque année : nous avons le sentiment de n'avoir pas véritablement de marge de manoeuvre, d'être cantonnés à un rôle de commentateurs.Je veux par ailleurs souligner la faiblesse du montant du budget européen, au regard de la richesse de l'Union et des responsabilités qui lui incombent. On accuse l'Europe de bien des maux – il en fut souvent question au cours de la dernière campagne électorale. Néanmoins, même si nous traversons une phase de difficultés financières, il y a de quoi s'étonner ...
Une nouvelle fois, les enjeux exposés nous placent devant la difficulté traditionnelle à concilier, dans un monde exposé à une concurrence acharnée, les impératifs écologiques, sociaux et industriels. Le cas aéronautique est en effet éclairant : la taxe kérosène, conforme à nos engagements environnementaux, affaiblit indéniablement Airbus, certains pays n'hésitant pas d'ores et déjà à déconseiller le recours à ses avions. Dans un esprit comparable, force est de constater que le déploiement des compagnies low cost, d'ailleurs encouragé par l'Europe, porte aussi des conséquences néfastes en terme de conditions sociales et salariales et même en terme ...
À mes yeux, le traité dont il est question n'est pas parfait, loin s'en faut ; il aurait pu être meilleur s'il avait été négocié dans d'autres conditions. L'exposé du rapporteur montre que ce projet doit ouvrir la porte à d'autres avancées. C'est ainsi que se construit l'Europe, au fil des crises et des traités, qui ne sont du reste pas toujours respectés. On constatera sans doute, dans quelques mois, que ce traité comporte des points positifs mais que d'autres méritent d'être rediscutés.La proposition de Christophe Caresche va tout à fait dans la bonne direction. L'un des enjeux majeurs est effectivement la reconquête démocratique : le contrôle des ...
Jérôme Lambert Cet amendement n'a pas été examiné par la commission, mais, à titre personnel, j'y suis défavorable.Chacun comprend bien que le nucléaire, y compris le nucléaire civil, peut poser des problèmes de sécurité. Mais il me semble que nous serons mieux à même d'accroître la sécurité de ces installations – qui, certes, n'est pas absolue – en poursuivant notre coopération avec différents pays qui disposent d'équipements nucléaires civils plutôt qu'en réduisant notre action dans ce domaine. Même si je ne suis pas favorable au développement du nucléaire tous azimuts, je crois que c'est une bonne chose que la France mette son expertise et sa ...
Cette proposition paraît tout à fait raisonnable, toutefois, s'agissant du point six des conclusions, je souhaiterais savoir ce que l'on entend-on par le terme fortuit.
Il s'agit donc du seuil en dessous duquel il peut apparaître complexe de rechercher un élément.
On peut en effet étudier cette question dans le cadre de notre commission, qui pourrait aboutir au vote d'un résolution.
Jérôme Lambert Pour la cinquième année consécutive, nous avons l'honneur de rendre un rapport à la veille de la Conférence mondiale des Nations Unies sur le changement climatique. Les pays du monde se réuniront en effet à Doha au Qatar à partir de la fin novembre 2012, pour le prochain « round » des discussions des Nations Unies sur le climat. Il s'agit de rassembler tous les pays du monde en vue de déterminer les moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre le changement climatique.La Conférence de Kyoto avait accouché du protocole du même nom. Or, ce Protocole s'éteindra à la fin de l'année 2012. L'un des enjeux de la Conférence de Doha consistera donc à savoir ...
Jérôme Lambert Nous nous sommes rendus au Canada, qui a posé un acte symbolique fort en se retirant du Protocole de Kyoto avant terme. Nous avons pu y mesurer la difficulté d'obtenir un accord global dans le domaine de l'aviation civile internationale.
Jérôme Lambert Et les émissions de CO2 ne cessent d'augmenter !
Jérôme Lambert Et quant à la question de savoir si cela vaut la peine que l'on continue, comprenez bien que nous n'avons tout simplement pas le choix. Je rappelle simplement que l'écart global de température entre aujourd'hui et la dernière période glaciaire, où les glaciers couvraient par exemple le Danemark tandis que la majeure partie de la France connaissait les neiges éternelles, ne dépassait pas 5 à 6°. Imaginer, ou plutôt tenter d'imaginer, les conséquences que produirait un réchauffement de l'ampleur que l'on constate suffit à prendre la mesure des enjeux colossaux de ce combat.
Jérôme Lambert Cela exige donc de se mobiliser.
C'est ce que nous ferons aussi, en mieux !
Je ne reprendrai pas les questions que mes collègues ont déjà posées. Je tiens à vous féliciter, Madame la Commissaire, que la Commission européenne travaille sur ces questions sous votre impulsion. Elles revêtent une grande importance. Dans le monde actuel, tout est lié et la crise économique a un impact sur l'environnement et vice-versa. Nous devons prendre en compte ces considérations sur la marche générale du monde.S'agissant de la stratégie européenne sur l'adaptation au changement climatique, le conseil des ministres de l'environnement a récemment acté le principe de la différenciation de traitement entre les États membres selon leurs capacités, ...
Je voudrais simplement demander à mes amis de la droite – si je puis dire ! –s'ils vont travailler à produire du logement, car pour l'instant, je n'entends parler que d'expulsions de gens qui n'ont pas encore de logement. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Il faudrait peut-être revenir au texte afin de permettre la construction de ces logements qu'attendent les Français. Cela fait une demi-heure que l'on nous parle d'expulsions, alors que nous sommes ici pour construire 500 000 logements par an attendus par des millions de personnes ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Jérôme Lambert, rapporteur spécial
Jérôme Lambert Le budget de l'action extérieure de l'État s'élèvera à 1 270 millions d'euros en 2013, ce qui représente une hausse de 2,3 % par rapport à 2012. Cependant, 184 postes seront supprimés tandis que 25 autres seront créés dans les consulats, postes qui seront autofinancés par la délivrance de visas.Ce budget réaliste, qui s'inscrit dans l'effort de redressement des finances publiques, permettra de financer les priorités du ministère : les contributions internationales obligatoires, la préservation de l'enseignement du français à l'étranger, la stabilité des moyens alloués aux bourses et aux échanges scientifiques, ainsi que l'universalité du réseau ...