Jacques Alain Bénisti Le Gouvernement n'est certes pas responsable de cette situation, mais cela ne le dispense pas de mettre en place les outils d'une planification aéroportuaire à long terme. Il peut certes avancer qu'il n'a pas les fonds pour bâtir une nouvelle plateforme aéroportuaire à Orly, qui coûterait environ 20 milliards d'euros. Mais il existe, vous le savez, monsieur le ministre, une alternative : le déplacement des pistes, qui coûterait nettement moins cher, résoudrait le problème des nuisances aéroportuaires pour l'ensemble de l'Île-de-France, à l'est et au sud de Paris.
Nous sommes certes dans un contexte économique très difficile et dans un contexte budgétaire tendu, mais il ne faut pas pour autant faire n'importe quoi et, surtout, fragiliser des programmes qui ont fait leurs preuves et qui doivent aller jusqu'à leur terme.Sous couvert de vouloir faire plus d'économies, attention à ne pas lancer une opération de détricotage dont il est évident qu'elle aboutira inéluctablement à du gaspillage.C'est d'ailleurs le cas avec le projet du Grand Paris. Pour la première fois, les Franciliens pouvaient être fiers de leurs élus,…
Il peut faire une grève de la faim !
Ce n'est pas assez !
C'est un peu une usine à gaz. De toute façon, je crois que nous partageons le même avis sur tous les bancs : il s'agit d'abord d'une atteinte réelle à la liberté d'achat et de vente d'un bien. C'est tout simplement une atteinte au droit de propriété : ce dispositif est inconstitutionnel.Je partage tout à fait l'avis de M. le ministre : cet amendement constituerait effectivement une aggravation de la ségrégation de l'habitat.
Créez une commission !
Nous le dirons à M. Delanoë !(Le sous-amendement n° 651 est adopté et les sous-amendements nos 656 et 673 tombent.)(L'amendement n° 66, sous-amendé, est adopté.)
Je souhaiterais répondre, madame la présidente.
Il s'agit tout de même d'un sujet majeur pour l'Île-de-France. Que l'on ne nous donne pas la parole, c'est inacceptable !(L'amendement n° 30 n'est pas adopté.)
C'était déjà prévu par le précédent gouvernement !
Les bananes, parlons-en !
Un ancien magistrat !
Ce serait plus efficace.
Monsieur le ministre… car nous allons faire comme s'il était là…