Ce n’est pas vrai !
« Ça va mieux ! »
Et l’augmentation de la dette ?
Et les 5 % restants ?
Les Français ne sont pas dupes de vos manipulations statistiques et budgétaires. Ils l’ont démontré par leur vote massif lors de la primaire de la droite et du centre. Le débat aura lieu, monsieur le Premier ministre ! Ils attendent des réformes de fond et souhaitent sortir du marasme économique et politique dans lequel vous avez plongé la France ! Devront-ils attendre mai 2017 ou comptez-vous tirer dès maintenant les conséquences de vos échecs ?
Le chômage des jeunes repart à la hausse et celui des seniors poursuit sa hausse. Tout le monde paie votre échec ! La baisse de 11 700 demandeurs d’emploi en octobre serait une bonne nouvelle si Pôle emploi n’avait pas simultanément radié 52 800 personnes inscrites, soit une hausse de 30 % en un an !
Faute d’une politique cohérente, tant sur le plan économique que sur le plan social, vous avez envoyé 1,2 million de personnes supplémentaires à Pôle emploi depuis l’élection de François Hollande. La Cour des comptes a d’ailleurs analysé le catalogue des mesures mises en place depuis 2012 et le bilan est lourd. De l’échec cinglant des contrats de génération à l’explosion des contrats aidés, des emplois d’avenir qui ne sont plus financés à l’apprentissage que vous avez cassé, vous avez dépensé sans compter l’argent des Français avec pour seul objectif l’inversion artificielle de la courbe du chômage. Pourtant, là-encore, vous avez ...
Monsieur le Premier ministre, la première préoccupation des Français est l’emploi. Ce n’est pas la vôtre ! Votre priorité, ce sont les petits arrangements entre amis, quitte à provoquer une crise institutionnelle. Votre priorité, c’est votre emploi, pas celui des Français !
Nous y reviendrons dans six mois !
Je comprends bien, madame la ministre, mais, avec la décentralisation, il y a aujourd’hui une responsabilisation des gens sous main de justice au niveau des régions. Les régions financent des formations pour les détenus, en particulier ceux qui vont sortir, et il y a des programmes de formation. Je ne comprends pas très bien comment vont s’articuler les deux systèmes.
Merci de votre clémence, monsieur le président.L’amendement de Gilles Lurton paraît intéressant. Peut-être pourrions-nous, à ce stade, le sous-amender afin de limiter l’expérimentation aux entreprises de moins de cinquante salariés, lesquelles, on le sait, accueillent 80 % des jeunes apprentis.
Si vous nous invitez, nous irons !
Très bonne question !
Ce n’est pas un dispositif d’insertion !
En conclusion, je confirme que le groupe Les Républicains votera contre ce budget.
Nous avons eu en effet des réformes sans ligne directrice, prises sans concertation, au détour d’un amendement, et des suppressions d’aides. L’apprentissage a souffert. Je ne peux qu’être satisfait qu’il reprenne quelque peu des couleurs, mais cela reste encore trop peu. Si vous vous réjouissez de l’augmentation du nombre d’apprentis employés dans la fonction publique, il faut rappeler qu’il reste encore dérisoire par rapport au nombre total des emplois et que si l’on devait appliquer les mêmes règles que dans le privé, les cotisations seraient un peu fortes pour l’État et les collectivités.De façon générale, la politique en faveur des ...
Madame la ministre, combien les emplois d’avenir ont-ils déjà coûté en 2016 ? Quel écart avec la loi de finances initiale de l’année dernière ? Quelle sera la facture supplémentaire pour la prochaine majorité ? À cela s’ajoute le coût des emplois d’avenir : sur la totalité du quinquennat, cela représentera plus de 5 milliards d’euros. Combien de places d’apprentissage aurait-on pu créer avec une telle enveloppe ? Je le rappelle à chaque occasion : l’apprentissage est une voie de formation, de réussite et d’excellence pour les jeunes ; sept sur dix sont en emploi six mois après leur sortie ! Dans ce triste tableau, je dois reconnaître que ...
Si vous voulez, monsieur Castaner !C’est d’autant plus incompréhensible que cette législature s’est déroulée dans un contexte de reprise mondiale, alors que les prix du pétrole sont historiquement bas, les taux des banques centrales quasiment nuls et les taux d’emprunts de la France négatifs.Mais avec tous ces astres favorablement alignés, vous n’avez réussi, au mieux, qu’à stabiliser le chômage, et ce à quel coût pour les finances publiques ! Les contrats aidés ont été tant utilisés que vous venez d’être obligée, madame la ministre, de donner l’instruction de ne plus conclure de contrats d’avenirs car l’enveloppe budgétaire est vide ...