Et l'inflation, monsieur le ministre ?
Que vous inspire le contexte financier extrêmement difficile des prochaines années au regard, notamment, du futur Livre blanc ?
Mais que nous n'avons jamais mis en oeuvre !
Et les liquidations du FLN ?
Ils ont donc plus intérêt à s'orienter vers notre modèle d'entreprise que nous n'en avons à nous orienter vers le leur…
Où est installé le GIP ?
Monsieur le président, quels sont aujourd'hui vos principaux espoirs de réussite sur les marchés export ?
Je souhaite connaître la part que les entreprises respectives de MM. Demigné et Rémy consacrent à la recherche et au développement.
La rédaction précipitée d'un Livre blanc n'est-elle pas simplement un prétexte pour diminuer le budget de la défense ? Ne risque-t-on pas d'amoindrir ainsi le rôle international de la France et de devoir compter sur le parapluie américain pour notre sécurité ? Nous craignons qu'en dépit de votre volonté les impératifs budgétaires passent devant les impératifs militaires et stratégiques du pays.
Je suis un peu déçu par votre budget. Vous avez présenté les chiffres avec habileté en mettant en rapport la baisse de 2,4 % de celui-ci avec celle de 4,4 % des pensionnés, mais si vous rajoutez l'inflation, vous arrivez aux 4,4 % de baisse !Je rappelle que l'augmentation de quatre points de la retraite du combattant du 1er juillet dernier a été décidée par le gouvernement précédent, qui n'avait pas à budgéter une année pleine, celle-ci ne commençant qu'en 2013.Cependant, je me réjouis de votre annonce en faveur des veuves, même si l'on pouvait espérer plus : les 3 millions d'euros cumulés sur trois ans vont dans le bon sens. Sur la carte du combattant, ...
La précipitation dans laquelle doit être rédigé ce Livre blanc et l'annonce de coupes budgétaires à venir ne placent-elles pas vos travaux sous une forte pression financière ? J'aurais préféré que le temps nécessaire soit laissé à la définition d'une stratégie à laquelle on adapterait ensuite les capacités financières. La démarche suivie par la commission du Livre blanc est très intéressante mais je crains, comme les milieux militaires, que cet exercice ait pour seul objectif, en profitant de ce que le corps social militaire est moins vindicatif que d'autres, de limiter nos dépenses de défense, ce qui empêchera la réflexion d'aller à son terme.
Monsieur le secrétaire général, j'ai été surpris de vous entendre dire que la diminution des crédits était une opportunité. Je pense pour ma part que c'était une calamité ; je suis particulièrement chagriné par la baisse de 2,4 % – ou 4,4 % si l'on tient compte de l'inflation – du budget des anciens combattants.En parlant des livraisons de matériels, vous n'avez pas évoqué celles des lance-roquettes unitaires – LRU – dont treize devaient être livrées en 2013, et treize autres programmées. Ces livraisons sont-elles annulées ou reportées, ou bien ne les avez-vous simplement pas citées ?
Le 1er régiment d'artillerie attend la livraison de treize lance-roquettes unitaires – LRU – en 2013 et de treize autres un peu plus tard. Pouvez-vous nous le confirmer ?
La baisse du budget des anciens combattants – 2,4 % – n'est inférieure à celle du nombre d'anciens combattants – 4,4 % – que si on ne tient pas compte de l'inflation. Le budget des anciens combattants est réellement en baisse, ce qui ne saurait nous satisfaire.Par ailleurs, s'agissant des fautes, évoquées par un représentant de l'ARAC, qui auraient été commises par la France en Algérie, je tiens à souligner mon opposition résolue à toute forme de repentance. Cette façon de récrire l'histoire en opposant d'un côté les bons – les membres du FLN – et, de l'autre, les mauvais – les soldats français – est ...
Vous avez été franc et direct sur le budget en mentionnant l'existence d'un « seuil plancher » et en évoquant pour la première fois la possibilité de supprimer des unités. Le nouveau Livre blanc se rédige dans la précipitation. Il est vrai que le corps social de l'armée est moins remuant que celui des enseignants ! S'agissant des bases de défense, de gros efforts ont été faits et les résultats sont plutôt bons. Or, on nous parle de rapprochements, voire de coupes budgétaires. Ne croyez-vous pas qu'il faille laisser les réformes prendre corps avant tout changement ?
Je ne suis pas satisfait de constater que 2013 sera une « année blanche » en matière immobilière, alors que des engagements avaient été pris envers les communes. Il est choquant que l'État revienne sur sa parole, et cela d'autant plus que certains casernements sont en très mauvais état.Combien d'hommes sont-ils actuellement engagés en OPEX et sur quels théâtres d'opérations ? Quel est le coût annuel de ces OPEX pour la gendarmerie ?
On peut à bon droit souligner l'insuffisance des moyens accordés au maintien en condition opérationnelle de nos forces (MCO). La France peut-elle vraiment disposer d'une marine conforme à ses ambitions en consacrant si peu de moyens à la défense ? À chaque fois que, dans l'histoire, elle a sacrifié ses budgets militaires, les choses ont mal fini… Que se passerait-il, par exemple, en cas d'agression chinoise sur l'un de nos territoires d'outre-mer ?
Ce projet de traité me laisse perplexe et je vais m'abstenir.Il intervient dans un contexte regrettable de repentance permanente, comme l'a illustrée la prise de position récente du Président de la République sur les événements du 17 octobre 1961. La France est toujours seule à devoir se repentir, comme si elle était l'unique coupable, comme si les exactions et atrocités incomparables du FLN n'avaient pas existé.Il faut se montrer équitable dans la démarche de repentance. Il s'est déroulé une guerre et chacun doit assumer l'Histoire, mais je m'oppose à la lecture révisionniste qu'on en fait : on voudrait nous faire croire qu'il y avait d'un côté les bons et ...
Notre rapporteur nous a indiqué que les Algériens ont vu d'un bon oeil l'élection de François Hollande. C'est leur droit. Mais je relève qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait fait acte de repentance comme il a été fait. Le terme « révisionniste » était certainement malheureux, j'aurais dû plutôt parler de « révision de l'histoire ».
On a quand même le droit de dire qu'on n'est pas d'accord avec le Président de la République ! Sur le Vel d'hiv', on peut avoir une interprétation différente de l'histoire et dire que la vraie France était à Londres.Je pense que c'est aux historiens de nous éclairer sur les différents épisodes de notre passé. Mais cela ne veut pas dire que je remette en cause la légitimité du Président de la République.