C'est très important !
Parlez-nous du marché publicitaire !
La jeune et élégante députée de gauche se rassoit ; il est 22 h 50.
…en veillant bien au respect des critères d'attribution. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Ce n'est pas ce que nous avons compris !
Pour un chiffre d'affaires de 2 milliards, les brasseurs paient aujourd'hui 337 millions de taxes directes. L'article 23 a pour conséquence de porter ce taux, sans transition, à 800 millions d'euros, soit une augmentation de 150 %.Après des années de restructuration difficiles, les brasseurs ont adapté la capacité de production à la taille du marché, passant de 12 200 salariés en 1983 à 3 500 aujourd'hui. Les emplois indirects sont passés de 71 500 en 2009 à 65 400 en 2001, en raison notamment des difficultés du secteur des cafés-brasseries, pour lesquels la bière représente plus du tiers des revenus.Dans ces conditions, une telle augmentation des droits aura ...
Pour un chiffre d'affaires de 2 milliards, les brasseurs paient aujourd'hui 337 millions de taxes directes. L'article 23 a pour conséquence de porter ce taux, sans transition, à 800 millions d'euros, soit une augmentation de 150 %.Après des années de restructuration difficiles, les brasseurs ont adapté la capacité de production à la taille du marché, passant de 12 200 salariés en 1983 à 3 500 aujourd'hui. Les emplois indirects sont passés de 71 500 en 2009 à 65 400 en 2001, en raison notamment des difficultés du secteur des cafés-brasseries, pour lesquels la bière représente plus du tiers des revenus.Dans ces conditions, une telle augmentation des droits aura ...
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, mesdames, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, au soir du mardi 25 novembre 2008, une jeune et élégante députée de gauche – c'est compatible (Sourires et exclamations sur les bancs du groupe SRC) – se lève de son siège et interpelle la ministre de la culture et de la communication, lui déclarant sur un ton enflammé : « Actuellement, l'audiovisuel public fait l'objet d'attaques inouïes de la part du Président de la République, du Gouvernement, et de ses séides jusque sur ces bancs. On ampute le financement pour ...
Elle s'appelle Aurélie Filipetti (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.). Hasard, heureux pour elle, de l'histoire, elle est aujourd'hui ministre de la culture et de la communication.
Abandonnant très probablement ses rêves les plus fous d'un audiovisuel public opulent, oubliant les mots et les espoirs de la députée, vous nous présentez, madame la ministre, le budget « Médias » le plus sinistre que l'on ait vu depuis bien des années. Il enregistre en effet une baisse brutale de 5,2 % alors que vous aviez trouvé dans nos cartons, Franck Riester l'a rappelé, une augmentation moyenne de la ressource publique de 2,2 % sur la période 2011-2015.Ce n'est pas rien, ce que vous envisagez. Vous réduisez en effet la ressource publique globale de France Télévisions de plus de 85 millions d'euros à la faveur d'un tour de passe-passe qui consiste à ...
À l'excellent collègue qui évoquait les cadeaux en termes de recettes publicitaires faits aux chaînes privées, je rappelle que, depuis 2009, ces recettes publicitaires n'ont cessé de diminuer en volume et se sont réparties sur l'ensemble des chaînes de la TNT.
Je dois dire, madame la ministre, que nous sommes un peu perdus dans les chiffres. Il semblerait que le Sénat envisage d'augmenter de deux euros supplémentaires le montant de la redevance audiovisuelle. C'est tout à fait logique, mais pouvez-vous nous confirmer que cette recette supplémentaire sera bien affectée à France Télévisions, qui en a terriblement besoin ?Vous mettez cette entreprise en péril. Je crois que vous en avez conscience, mais cela soulève un certain nombre d'interrogations. S'agit-il de réduire l'engagement en faveur de la création de France Télévisions, dont nous connaissons tous le poids dans la commande publique ? S'agit-il de réduire la ...
Ce sera la même défense…
Monsieur le président, merci de bien vouloir mettre de l'ordre dans notre belle maison…Je défends donc l'idée d'une alliance civique, que je vais vous proposer d'appeler d'une autre façon. Je défends cette idée, madame la ministre, car vous êtes allée loin et vite en bouleversant une notion essentielle, celle du mariage.Il nous semble qu'en rapprochant les visions, il était possible de produire un texte médian. Une telle alliance civique permettrait la tenue d'une cérémonie proche du mariage, tout en réservant cette idée du mariage, fondement de notre société, aux couples hétérosexuels. (Interruptions sur les bancs du groupe SRC.) Merci, chers ...
Je souhaite par cet amendement suggérer à nos collègues, qui pourraient y porter quelque attention, que ce contrat différent pourrait s'appeler union plutôt qu'alliance, car il y a dans l'union une notion d'absolu proche du mariage. S'unir, c'est devenir un. Tel est le fond de notre réflexion sur ce contrat si particulier : permettre de s'aimer et de devenir un.
Le mariage – c'est une évidence pour notre société aujourd'hui – est l'union d'un homme et d'une femme. Que l'on ne nous fasse pas le procès de vouloir marginaliser les homosexuels !Cet amendement donne force à la proposition d'alliance civile, car il montre la volonté de l'opposition de trouver un chemin qui soit compatible avec l'état d'esprit d'une société qui a besoin d'équilibre et de repères. Nous souhaitons faire bouger les lignes, dégager des solutions, établir une harmonie nouvelle dans cette société qui la réclame, avec mesure.
Elle s'est lâchée !
Il est défendu.
C'est dire toute la puissance de l'union entre un homme et une femme. C'est cette idée-là que nous voulons défendre. Vous ne la faites peut-être pas vôtre parce que vous finissez par vous persuader du contraire. Eh bien, nous ne vous suivons pas, chers collègues de la majorité, et nous persistons à défendre l'altérité. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
…et il s'en porte fort bien. (Sourires.)Pour éviter l'intemporalité que vous avez inscrite dans cet article, existaient les fiançailles. Aujourd'hui, il faut peut-être respecter la temporalité et se dire qu'avant d'être marié, on souhaite l'être mais on ne l'est pas encore.Acceptez donc le principe que cet amendement est juste et doit être adopté. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)