Lors de la discussion générale, Mme Romagnan a eu raison de citer les lois de 1993 et 1998, et M. Jacob la loi de 1888. Vous ne m'en voudrez pas d'évoquer dans cet hémicycle les Encyclopédistes qui voyaient dans la santé un bien social que tout gouvernement a le devoir de préserver.
Ma question s'adresse à Mme Michèle Delaunay.En février 2011, le président Sarkozy annonçait – on ne peut pas lui en vouloir – le risque que courait notre pays avec le vieillissement de sa population. Dans le même temps, il annonçait le dernier chantier social de son quinquennat : le projet de loi sur la dépendance.Je ne vais pas critiquer ce chantier, car de chantier, il n'y en eut point, au grand dam, et Marisol Touraine l'a rappelé, des assureurs privés. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vous avez tort de tonner, chers collègues de l'opposition, car ce chantier, que nous allons réaliser, intéresse tout le monde.
Il intéresse l'ensemble des citoyens français, tous ceux qui nous regardent, nos proches, nos familles. La moyenne d'âge de cet hémicycle est de cinquante-quatre ans : cela nous intéresse donc également.C'est un défi qui est à relever, le défi d'une nation qui doit être éthique, morale. Je me permets de rappeler que la manière dont nous traitons nos anciens permet de mesurer si une nation est extraordinaire ou non.
C'est éthique et moral.Le défi sera intergénérationnel. C'est également le défi de la santé publique. C'est tout au long de la vie qu'il faut le suivre du plus jeune au plus ancien.Et pourquoi ne pas le dire, cela sera aussi une manière de créer des emplois, pour les plus jeunes. Nos anciens créeront des emplois pour les plus jeunes.Je me rappelle une chanson de Jacques Brel – j'entendais notre collègue Bertrand – en 1963. J'avais deux ans à l'époque – en 1968, je jetai donc assez peu de pavés. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) La chanson parlait de la pendule qui ronronne dans la cuisine des vieux (Exclamations sur les bancs du ...
…la pendule d'un autre pourrait dire oui. Maintenant, on vous attend, madame la ministre. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.)
C'est totalement idiot !
Il y avait quelques irrégularités quand même !
Cela va donc durer des heures !
Dans les années à venir, la vague de la dépendance va se transformer en tsunami. Il s'agit en effet d'une déferlante financière, sociale et humaine qui peut nous surprendre. Que pensez-vous de l'organisation financière actuelle des différents intervenants du secteur, caractérisée par la stratification et des difficultés de coordination ? Peut-on créer un véritable statut de l'aidant tout en préservant l'équilibre économique du secteur de la santé ? Il s'agit en effet d'emplois non délocalisables et qui peuvent être pérennes.Enfin, quel bénéfice financier retire-t-on de la journée de solidarité, dont on ne parle guère que le lundi de la Pentecôte ? ...
D'importants progrès ont été réalisés lors de la dernière mandature pour limiter l'influence de l'industrie pharmaceutique dans le monde de la santé, notre présidente l'a rappelé.Pour avoir, madame l'inspectrice générale, suivi la mise en place de la filière de médecine générale dans les facultés de médecine, vous savez que cela n'a pas été facile. Les universités ont pour le moins fait preuve de frilosité, quand certaines n'ont tout simplement pas entravé le projet. C'est qu'il faut dans notre pays compter avec le mandarinat. À côté du lobbying pharmaceutique, il y a celui des grands patrons, comme le montrait un film de 1951, où Pierre Fresnay ...
Très juste !
Très bien !
National ! (Sourires.)
Très bien !
National ! (Sourires.)
Une petite promenade de santé ! (Sourires.)