Je souhaiterais aborder un sujet d'actualité et un sujet historique.Le sujet d'actualité, c'est la situation au Mali. J'ai apprécié la réponse pondérée que vous avez faite à notre collègue François Loncle lors de la séance des questions au Gouvernement : il convient avant tout, avez-vous estimé, de rechercher une solution à cette situation politique très complexe, en redonnant du pouvoir au gouvernement de Bamako, cela ne pouvant se faire qu'en lien avec les pays de la région et avec une implication de la France.Or, dans les jours précédents, vous aviez tenu des propos beaucoup plus musclés, que j'avais, pour ma part, moins bien compris. Vous avez ainsi ...
Au lendemain de l'annonce du budget 2013, budget d'une rare exigence pour les Français et qui est marqué par des hausses d'impôts jamais vues, nous sommes amenés à débattre aujourd'hui des nouvelles perspectives européennes. Alors que notre pays est frappé de plein fouet par une crise économique d'une violence extrême, nous sommes au coeur du sujet en parlant d'Europe, car une France forte passe nécessairement par une Europe forte. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment pouvons-nous sortir de cette situation ? Quels enseignements tirer de la crise ? Quelles lacunes combler ? Telles sont les questions auxquelles nous devons tenter de répondre dans le ...
Monsieur le Premier ministre, laissez-moi tout d'abord vous dire qu'il n'est pas acceptable d'entendre le Premier ministre de la France affirmer que l'opposition parlementaire souhaite l'échec de la France. C'est indécent et indigne de votre fonction. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)Après avoir nié, pendant la campagne présidentielle, tout problème de compétitivité, François Hollande s'est rendu compte qu'il y avait un sujet, et il a donc missionné, comme vous venez de le rappeler, un chef d'entreprise reconnu, un grand industriel unanimement respecté, Louis Gallois.Si nous voulons de la croissance en 2013, il faut en effet mener à bien les ...
Oui, il faut s'attaquer au coût du travail ; oui, il faut un choc de compétitivité. La France doit résolument s'attaquer à la cause profonde de notre faible croissance, à savoir notre manque de compétitivité ; et dire cela, c'est tout simplement faire exactement le contraire de ce que vous faites aujourd'hui.Vous avez déclaré que vous ne vouliez pas de choc de compétitivité. Vos ministres relaient votre position, celle de l'autruche : ce matin, c'est Pierre Moscovici qui déclare qu'il ne sait pas ce que veut dire la baisse des charges, ce qui est quand même grave ; hier, c'était Marisol Touraine qui disait que la baisse des charges n'était pas une priorité ...
C'est vrai !
L'Union européenne ne parviendra à recouvrer la confiance des citoyens que lorsque ceux-ci percevront ses politiques comme conçues et mises en oeuvre avec le souci de protéger ces mêmes citoyens.
Trop souvent l'Europe met en avant les avantages de la mondialisation et de l'ouverture à l'égard du monde extérieur, avantages qui sont réels, mais omet d'en dénoncer et d'en combattre les dérives, les excès et les risques alors qu'ils n'en sont pas moins évidents.Ainsi, alors que la plupart des pays européens voient leurs industries s'atrophier ou disparaître, le marché européen reste beaucoup plus ouvert que les marchés intérieurs des pays concurrents.
Lors de la dernière campagne présidentielle, tous les candidats ont annoncé une politique qui veillerait, au minimum, à instaurer une réciprocité rigoureuse.
La surveillance des politiques commerciales des pays émergents doit à l'évidence être renforcée et la possibilité pour l'Union européenne de recourir aux clauses de sauvegarde prévues par les accords de l'Organisation mondiale du commerce doit l'être aussi.Or je n'ai pas le sentiment que la France ait réussi au cours des derniers mois à faire émerger cette prise de conscience.
On a même le sentiment d'un recul. Ainsi, tout récemment, la Commission européenne décidait de supprimer la taxe anti-dumping sur les briquets chinois, estimant de manière surprenante que le dumping était avéré, mais que l'ouverture du marché européen ne causerait aucun dommage à l'industrie européenne alors que près de 500 emplois sont menacés en France par cette seule décision ; et ce n'est qu'un exemple.Quelle initiative, monsieur le ministre, le Gouvernement compte-t-il prendre au niveau européen pour que la défense commerciale de l'Union se renforce ? (« Très bien ! » et applaudissements sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.)
Monsieur le président, il m'a frappé que vous n'ayez pas dit un mot de la PAC, qui représente tout de même 40% du budget européen et risque de servir de variable d'ajustement. Notre pays semble accepter que le montant en soit réduit de 7% à 8%. Quelle devrait être, selon vous, la position de la France sur la PAC ?Vous n'avez pas parlé non plus de l'ouverture du marché européen, sans doute l'un des plus ouverts au monde – en tout cas beaucoup plus que celui des Etats-Unis, de la Russie ou des grands pays émergents comme la Chine ou le Brésil. Des pays dits libéraux se défendent beaucoup mieux que nous. Comment mieux protéger le marché européen, les ...
J'aurais souhaité vous entendre préciser vos intentions en matière de diplomatie économique, mais nous aurons l'occasion d'y revenir. Alors que la Syrie vit dans l'épouvante, il est bon que la communauté internationale et spécifiquement la France soutiennent la politique d'assistance aux zones libérées - qui iront se multipliant - initiée par la Turquie dès le deuxième trimestre et qui avait peut-être été insuffisamment appuyée à l'époque. En revanche, nous avons été surpris par une certaine absence de la diplomatie française, cet été, en un moment tragique. Vous êtes depuis lors revenu dans l'action en vous rendant dans la région, mais l'on ne ...
Il est important d'avoir à l'esprit, non seulement le blocage actuel à l'ONU, mais aussi l'échec de la médiation de la Ligue arabe il y a neuf mois. En effet, pour ce qui concerne la Libye en 2011, c'est la position unanime de cette organisation qui a permis de débloquer la situation au Conseil de sécurité. En conséquence, est-ce que le Conseil national syrien ne devrait pas d'abord s'attacher à faire en sorte que la Ligue arabe trouve une position consensuelle ?Par ailleurs, les combats récents montrent que l'Armée syrienne libre est manifestement bien équipée, même s'il lui manque encore du matériel anti-aérien. D'où vient l'aide militaire extérieure ...
Je vous remercie, monsieur le ministre, pour cet exposé si transparent, qui me donne tout de même l'impression que nombre de décisions restent suspendues au résultat des élections américaines. Ne négligeons pas le fait que, d'ici une quinzaine de jours, les choses risquent de se profiler de façon différente.Il y aurait beaucoup à dire sur l'Iran mais je concentrerai mon propos sur le Mali et le Sahel, ne serait-ce que parce qu'ils se trouvent davantage dans notre zone d'influence traditionnelle et que l'on attend beaucoup de la position française.Vous n'avez pas pu être très prolixe sur la nature de ce que serait, si elle devait se préciser – ce qui est ...
Le montant des exportations françaises, de 6,5 milliards d'euros, est assez faible : il correspond à environ 8 % des exportations mondiales. Cela est dû au fait que le Rafale ne s'est pas vendu depuis une dizaine d'années et que les industriels français ont mené avec un certain succès des politiques en faveur des marchés domestiques dans un certain nombre de pays occidentaux, européens notamment.Lors de la conférence des ambassadeurs, le Président de la République a déclaré l'été dernier que la diplomatie économique était une priorité : comptez-vous mettre en place de nouveaux dispositifs pour relancer nos ventes d'armes dans les zones où elles font ...
Comme vous, je pense extrêmement difficile de mettre en oeuvre l'Europe de la défense puisque de nombreux États ne veulent pas y consacrer des moyens suffisants et que certains pays majeurs, dont le Royaume-Uni, ne veulent pas d'intégration, et en tout cas pas de centre de commandement européen. Dans ce contexte, ne conviendrait-il pas de préciser dans le Livre blanc la doctrine de la France en matière d'Europe de la défense ? Pensez-vous préférable d'envisager davantage de coopérations renforcées sur les plans industriel et programmatique, voire sur des interventions opérationnelles, plutôt que d'envisager une plus grande intégration qui pose immédiatement ...
Préalablement à l'examen du projet de loi inscrit à l'ordre du jour, je souhaite exprimer mes regrets que cette réunion ne se soit pas tenue ce matin, alors que le règlement prévoit que les réunions de commission se tiennent le mercredi matin. À cette heure, beaucoup de nos collègues sont déjà repartis en circonscription.La commission examine, sur le rapport de Mme Seybah Dagoma, le projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant la ratification de l'accord entre la République française et la République fédérale d'Allemagne instituant un régime matrimonial optionnel de la participation aux acquêts (n° 102).
En tout cas, ce n'est pas au niveau du débat !
Mais pas seuls !