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Bernard Perrut
Question N° 24067 au Ministère de l'enseignement supérieur


Question soumise le 16 avril 2013

M. Bernard Perrut attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la réduction de certaines filières de lettres classiques dans des universités et notamment en latin et en grec, qui sont appelées à disparaître avec le temps alors qu'elles sont le fondement même de la culture française, auxquelles on reproche leur inutilité aujourd'hui face aux sciences et à la technologie. Il lui demande ses intentions sur ce sujet et si les mesures sont prises pour assurer la pérennité de ces précieux enseignements.

Réponse émise le 18 juin 2013

La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche est attentive à la qualité de la formation dans l'ensemble des domaines disciplinaires en lien avec une réflexion élargie sur l'orientation et la réussite des étudiants notamment dans le premier cycle de l'enseignement supérieur. Dans le cadre de la concertation sur la simplification des intitulés des diplômes nationaux pour en améliorer la lisibilité pour l'ensemble des usagers (étudiants, familles et employeurs), une attention particulière est portée sur les parcours pluridisciplinaires en licence. Dans les secteurs des humanités ou des lettres, ces programmes de formation peuvent permettre d'avoir accès à une offre variée en lettres anciennes, y compris sous format numérique et à distance. En ce qui concerne le domaine des arts, des lettres et des langues, un plan global de soutien et de repositionnement est en cours de mise en place. Il vise à la fois à favoriser la recherche dans ce domaine, à identifier les modalités d'actions nationales pour les disciplines dont les formations sont à faible effectif, à analyser l'articulation entre les formations dans les disciplines concernées et les métiers où les compétences acquises lors de ces formations constituent des atouts pour les diplômés. Mais surtout, sera proposé en septembre, le lancement d'un plan de sauvegarde et de consolidation des disciplines rares ou à faibles effectifs. Un groupe de travail s'est déjà mis en place, pour observer une méthode qui aboutira à une consultation des représentants des disciplines, puis une cartographie nationale permettant de projeter un ensemble d'actions et de financements appropriés. L'action en faveur des disciplines rares fera partie de la stratégie nationale de l'enseignement supérieur.

1 commentaire :

Le 31/07/2014 à 11:04, laïc a dit :

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La société du seul chiffre et de la seule technologie, les Français n'en veulent plus. C'est pour cela que certains se tournent vers les religions et les sectes : ayant perdu tout repère intellectuel avec la disparition d'une pensée différente incarnée par le grec et le latin, qui sont la base de notre identité européenne, ils se laissent facilement corrompre par des pensées attrape-nigauds qui ne proposent rien d'autre que des illusions et le renoncement à la fortification du sens moral. Qui plus est, l'éducation nationale entend remplacer le latin et le grec par l'anglais, cette langue fourre tout et sans identité qui devient la rampe de lancement d'un nouveau totalitarisme culturel, dans lequel la diversité intellectuelle sera anéantie. Combien de jeunes Français écoutent sur leur smartphone de la musique anglaise, non pas parce qu'elle est de qualité supérieure, mais parce qu'ils ont l'esprit façonné et sectarisé par la dictature intellectuelle de l'éducation nationale qui entend soumettre leurs jeunes esprits à la seule langue anglaise, vecteur du nouveau totalitarisme intellectuel en vogue. Même les cours d'histoire disparaissent, ou, quand ils ont lieu, voient leur contenu tronqué et déformé pour des raisons idéologiques. Le but de l'éducation nationale est de focaliser l'apprentissage des élèves sur les seules mathématiques, sciences physiques, technologies, et l'anglais. Le reste est purement décoratif quand il n'est pas tout simplement éliminé. La société de la bêtise et de la soumission est ainsi en train de s'élever, pour le plus grand profit des futurs totalitarismes qui ne trouveront non plus en face d'eux des citoyens capables de penser, mais de stupides valets dociles incapables de résister à la pensée dominante et malfaisante du pouvoir en place.

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