Les amendements de Jacques Myard pour ce dossier

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Depuis ce matin, le manège médiatique s’emballe à nouveau à la suite des révélations de WikiLeaks selon lesquelles nos chers amis américains écoutent les présidents de la République, des ministres et même des députés.

Ce qui prouve d’ailleurs qu’aux yeux de la NSA, les députés valent bien un Président de la République !

Mais s’agit-il vraiment de révélations ? Puisque nous sommes entre nous et que personne ne nous écoute, je dirai qu’il n’y a là de révélations que pour les naïfs, car de Gaulle nous a appris depuis longtemps que les États n’ont pas d’amis. Nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours. Nos alliés sont d’abord des concurrents économiques et di...

Ils ne font aucun cadeau, y compris nos chers partenaires européens. Alors, nos ministres n’ont pas à se répandre sur les téléphones portables et à raconter leur vie. Je dirai même plus. Si, après les nécessaires actions diplomatiques que vous mènerez, monsieur le Premier ministre, pour rappeler fermement à Washington qu’il s’agit là d’écoutes ...

C’est à nous, et à nous seuls, de défendre nos intérêts, de nous en donner les moyens, de sortir de notre angélisme, de regarder le monde tel qu’il est et non comme le rêvent les euro- et atlantico-béats. Monsieur le Premier ministre, allez-vous enfin poser à plat les relations franco-américaines, certes en matière d’écoute, mais aussi en mati...

Monsieur Sapin, si vous voulez lutter contre les fraudes, dénoncez la directive Bolkestein et tout ira beaucoup mieux ! Mais ne nous racontez pas d’histoires ! Monsieur le Premier ministre, je m’adresse à vous car ma question concerne plusieurs de vos ministres. Il y a quelques jours, un quotidien du soir nous a révélé des informations sensat...

Cela n’a étonné que les sapeurs Camember et rendu un grand service au Café du commerce : on n’y parle plus de l’affaire Leonarda, dans laquelle vous avez fait un bel exercice de trapèze.

Mais nos chers alliés ont-ils besoin de nous espionner ? J’en doute fortement, puisque nous leur donnons tous nos secrets bancaires à livre ouvert. J’en veux pour preuve la décision de la BCE – qui compte en son sein, comme chacun sait, quelques beaux spécimens de Goldman Sachs, l’ENA américaine – de confier au cabinet américain Oliver Wyman la...