Intervention de Valérie Corre

Séance en hémicycle du 28 juin 2016 à 15h00
Égalité et citoyenneté — Après l'article 10

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre, rapporteure thématique de la commission spéciale :

La durée minimale du contrat s’établit aujourd’hui à vingt-quatre heures hebdomadaires sur six à douze mois. À mon sens, y substituer une durée maximale, moyenne ou que sais-je encore serait mettre à mal le principe même du service civique. Le service civique est un engagement, un moment de sa vie consacré par un jeune à l’intérêt général. Modifier sa durée hebdomadaire risque – à l’inverse de ce que vous recherchez – de le faire entrer dans la catégorie « petit boulot » ou « complément de revenu assorti d’un engagement ». En faisant ces propositions, vous l’assimilez dans votre raisonnement à un emploi dont il faudrait encadrer les horaires pour qu’ils soient les plus raisonnables possible. Or c’est précisément ce qu’il faut éviter. Le principe de l’engagement et du service civique, c’est vraiment l’idée d’une durée minimale de vingt-quatre heures sur six à douze mois. Il importe de conserver cette souplesse. En figeant les horaires, nous risquerions d’ailleurs de réduire le nombre des contrats de service civique proposés. Je le répète, nous arriverions à l’inverse de ce que vous recherchez. C’est pourquoi la commission a émis un avis défavorable à l’ensemble de ces amendements.

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