Notre rapporteur a eu tout à fait raison de rappeler que la crainte qu'éprouvent les blessés est le manque de reconnaissance, indépendamment de ce qu'ils endurent eux-mêmes et de ce qu'endurent leurs familles. N'oublions pas que nous sommes aujourd'hui dans le cadre d'une armée professionnelle, avec des femmes et des hommes - officiers, sous-officiers, militaires du rang – qui vivent dans un milieu assez clos, ce qui n'était pas le cas du temps de l'armée de conscription où tout ce qui arrivait à un conscrit se répercutait dans la population de son village, voire de sa ville. Il y a donc un effort à faire en termes de reconnaissance. La proposition de loi de notre collègue Olivier Audibert Troin va dans le bon sens, je la soutiens et je lui demande de me considérer comme en étant également cosignataire.