Intervention de Patrice Paoli

Réunion du 7 mars 2016 à 14h45
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Patrice Paoli, directeur de la cellule interministérielle d'aide aux victimes, CIAV :

En moyenne, nous étions entre 110 et 120 présents au CIAV. Pour être honnête, au début, nous ne savions pas combien nous étions. Dans l'urgence, nous n'avons pas commencé par établir une comptabilité. Nous avons créé un outil et mis au point, petit à petit, un système d'enregistrement avec des badges. Il y avait donc en permanence quelque 120 personnels présents, jamais les mêmes évidemment, puisqu'il y avait une rotation. Au moment de la préparation de la cérémonie d'hommage, nous sommes montés jusqu'à 160. Lors des retours d'expérience, nous avons partagé les organigrammes de la CIAV avec tous les ministères. Nous leur avons surtout fourni une feuille où sont récapitulés nos besoins en personnels pour armer chaque cellule, sachant que l'une est chargée du suivi des décédés, l'autre des blessés, l'autre du soutien psychologique, etc.

Pour qu'il y ait des personnels suffisants pour alimenter cette rotation – la tâche est très éprouvante – nous avons des correspondants dans chaque entité qui participe à la CIAV, chargés de constituer un vivier. Le chiffre de 120 correspond à des événements d'une ampleur comparable à ceux du 13 novembre, ce n'est pas une donnée absolue. Selon l'instruction interministérielle, j'établis les besoins avec mon équipe, et les personnels sont envoyés par les ministères.

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