Intervention de Christophe Bouillon

Réunion du 17 février 2016 à 9h45
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Je tiens à saluer Chantal Berthelot, dont nous connaissons l'engagement sans faille sur ce dossier. J'associe à ma question M. Gabriel Serville, retenu à Cayenne.

Mon colonel, sept ans après la signature de l'accord France-Brésil de coopération contre le pillage des ressources aurifères, et deux ans après sa ratification par le Brésil, force est de constater que cet accord n'est pas entré en vigueur, faute d'avoir été promulgué par la présidence brésilienne. Cet outil est pourtant indispensable pour lutter efficacement contre l'orpaillage illégal, mais de sérieux doutes subsistent quant à la volonté de notre partenaire brésilien, en tout cas des représentants politiques de l'État d'Amapa, d'en finir avec le fléau de l'orpaillage illégal en Guyane. Toutefois, même sans appliquer cet accord, les forces françaises et brésiliennes ont mené en avril-mai 2015 une opération conjointe et simultanée intitulée Tavara, dont l'objectif était d'assécher les filières logistiques illicites. Cette opération s'est d'ailleurs démarquée du reste de notre action, en tentant de paralyser les sites illégaux et de désorganiser leur activité sans usage systématique de la force. Pouvez-vous dresser un bilan de cette opération, qui avait mobilisé une centaine de militaires brésiliens ? Sera-t-elle renouvelée ? Pourrait-elle devenir plus régulière, en incluant éventuellement des partenaires surinamais à des actions dans l'ouest sur le fleuve Maroni ?

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