Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 23 janvier 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation au mali

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Avec notre appui, les forces armées maliennes ont repris, lundi, le contrôle de Diabali et de Douentza et se préparent à poursuivre leur progression.

La France va poursuivre son engagement mais n'a pas vocation à rester au Nord-Mali. Ce sont les Africains eux-mêmes, d'abord les Maliens et la MISMA, qui doivent prendre le relais. D'ores et déjà, à Bamako, l'état-major de la MISMA est installé, les troupes vont compléter.

En tout cas, nous souhaitons également que le gouvernement malien prépare la transition politique. Elle a démarré. Elle doit se faire aussi dans le dialogue, y compris avec les Touaregs, avec l'ensemble des communautés du Mali, sans concession aucune aux forces terroristes.

En tout cas, cette transition politique doit s'accompagner aussi d'une ambition en matière de développement. C'est l'affaire de la France, c'est l'affaire de l'Europe et c'est l'affaire des pays africains qui ont besoin de se développer. Sans développement, il n'y a pas de sécurité et, comme je l'ai dit la semaine dernière, sans sécurité il n'y a pas de développement.

Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a répondu ce matin aux questions des députés. Le ministre des affaires étrangères l'a fait et tous les deux le feront encore davantage autant que nécessaire.

Mardi prochain, je recevrai à nouveau les représentants des groupes parlementaires de la majorité et de l'opposition, les présidents des deux assemblées ainsi que les présidents des commissions.

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