Intervention de Guillaume Larrivé

Séance en hémicycle du 5 février 2016 à 15h00
Protection de la nation — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le président de la commission des lois, mes chers collègues, des ennemis ont déclaré une guerre totale à notre pays : ce sont des islamistes armés de haine et de folie. Ils ont tué et ils veulent tuer des Français ; ils veulent détruire ce que nous sommes. Face à ce péril, nous avons un devoir d’unité, mais plus encore d’efficacité, pour protéger les Français.

C’est le combat de notre génération. Que nous siégions sur les bancs du Gouvernement ou du Parlement, l’exigence est la même. Tout le reste est accessoire et ne comptera pour rien, vraiment pour rien, au regard de l’Histoire. Les Français auraient raison de ne rien pardonner à ceux qui, par leurs renoncements, leurs bégaiements ou leurs reniements, seraient les coupables ou les complices d’une étrange défaite.

Nous n’avons pas d’autre choix que d’obtenir la victoire contre les terroristes, par tous les moyens de l’État de droit. Nous en sommes loin, encore, car du retard a été pris. Des failles opérationnelles doivent être comblées – et la commission d’enquête conduite par les députés du groupe Les Républicains aura pour mission de les identifier en toute clarté, pour que chacun prenne ses responsabilités. Des instruments juridiques nouveaux doivent être adoptés – et les députés Républicains, sans relâche, continueront à exiger du Gouvernement qu’il rompe enfin avec le désarmement pénal engagé et accéléré depuis bientôt quatre ans par votre majorité, sous l’impulsion délétère de l’ancienne garde des Sceaux, qui a commis une faute majeure contre la France en affaiblissant l’État.

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