Intervention de Monique Iborra

Séance en hémicycle du 4 février 2016 à 21h30
Développement régional de l'apprentissage — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Madame la présidente, madame la ministre, madame la présidente des affaires sociales, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous partageons tous, dans l’opposition comme dans la majorité, le souhait de développer l’alternance et plus particulièrement l’apprentissage : au moins sommes-nous d’accord sur ce point.

Ces dernières années, d’ailleurs, grâce essentiellement à l’action des régions, l’apprentissage a connu un réel essor, puisque l’on est passé de 210 000 apprentis en 1990 à 420 000 en 2012, l’objectif des 500 000 fixé par le Gouvernement auquel vous apparteniez, monsieur le rapporteur, n’ayant pas été atteint.

Cependant l’apprentissage s’est surtout développé, et dans des proportions substantielles, pour les niveaux supérieurs, au détriment, par comparaison, des niveaux CAP et baccalauréat : c’est ce que nous devons aujourd’hui surveiller.

C’est dire que comme vous-mêmes, brutalement convertis à la décentralisation, nous attendions beaucoup, convaincus depuis longtemps de l’importance de l’apprentissage pour l’insertion professionnelle, de votre proposition de loi ; et nous sommes heureux de l’initiative du Premier ministre et du Président de la République, que vous avez cité à juste raison à plusieurs reprises – et, on le sent, avec beaucoup de respect. De fait, il compte beaucoup sur les régions pour lutter contre le chômage.

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