Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 2 février 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le chômage

Manuel Valls, Premier ministre :

Je vous rejoins sur un point : nous devons privilégier la négociation au sein de l’entreprise, au plus près de la réalité que vivent les entrepreneurs et les salariés. Nous proposerons notamment que l’on s’engage sur la voie du référendum en cas de difficulté. Quant aux principes, si ce sont eux qui font la marque d’une réforme, Robert Badinter et sa commission ont bien posé les problèmes et ont rappelé deux principes que je me permets d’évoquer. Il peut exister un désaccord entre nous et, au fond, il est tout à fait noble que la confrontation qui en résulte ait lieu ici, à l’Assemblée nationale, ou devant le pays.

Le premier principe, c’est qu’il faut qu’il y ait une durée légale, ou normale, du temps de travail. Actuellement, la loi la fixe à trente-cinq heures et c’est le cas depuis 1999. Entre 2002 et 2012, vous n’avez pas remis en cause la durée légale du temps de travail, que je sache, mesdames, messieurs les députés de l’opposition ! Vous proposez d’y procéder par la suite, c’est votre responsabilité et c’est ainsi que le débat démocratique doit s’organiser, mais nous ne remettons pas en cause le principe de la durée légale du temps de travail.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion