Intervention de Laurent Furst

Réunion du 20 janvier 2016 à 9h45
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Je remercie nos deux rapporteurs pour l'immense travail qu'ils ont réalisé.

La civilisation européenne s'est développée grâce aux villes qui se sont construites le long des fleuves tandis que se multipliaient les usages de l'eau : l'énergie, le tourisme, l'agriculture, le patrimoine historique qui apparaît désormais comme un élément déterminant de la biodiversité, la protection des zones habitées qui est devenue essentielle, etc. Or on se retrouve avec un empilement de réglementations alors qu'on ne dispose d'aucun outil de décision locale. Pourtant, on ne peut pas gérer tous les cours d'eau de la même manière. Quel élément démocratique d'arbitrage local entre les différents usages de l'eau peut-on imaginer ?

Vous faites un certain nombre de propositions qui entraîneraient une augmentation de la dépense publique. Or nous arrivons au bout d'une logique dans ce domaine : la dette publique est passée de 28 000 à 31 000 euros par habitant et la France va emprunter 217 milliards d'euros cette année. Ne pourrait-on pas établir une distinction entre les mesures génératrices de dépenses nouvelles et celles qui ne le seraient pas ?

Enfin, j'entends parler régulièrement des résidus médicamenteux dans l'eau qui auraient des conséquences majeures sur la biodiversité des poissons. Quelle importance accordez-vous à cette question ? Ne devrait-elle pas être l'un des éléments majeurs de la politique de la qualité de l'eau en France ?

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