Intervention de Thierry Lazaro

Réunion du 13 janvier 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Lazaro :

Je ne conteste pas la baisse des volumes et la révolution numérique qui n'est pas toujours conciliable avec la notion de proximité. Votre voeu d'être la plus grande entreprise de proximité humaine est une nécessité absolue qui sera partagée par tous les bancs de cette commission.

Le facteur est un lien social impératif, personne n'en doute, dont la préservation n'est pas toujours compatible avec les exigences comptables, j'en conviens, mais il faut savoir ce que l'on veut.

J'ai l'impression, qu'à l'instar de la SNCF, on commence par réduire les services, puis, quand ça ne va plus du tout, on ferme complètement ou on transforme en agence postale.

Le bâtiment qui abrite le bureau de poste de ma commune comprend l'ancien logement de fonction de l'ancien receveur. Aujourd'hui, on décide de vendre le premier étage. Je ne suis pas persuadé que ce soit judicieux sur le long terme. Je m'interroge sur la gestion du patrimoine.

Je me pose aussi des questions sur une petite commune du Sud-Ouest qui me tient à coeur dans laquelle les élus ont construit un bâtiment de 200 mètres carrés, en accord avec La Poste, pour remplacer le bureau existant, enclavé dans la vieille ville, triste et qui nécessite beaucoup de travaux. Or, maintenant, vous mettez en avant la complexité des travaux d'aménagement et les problèmes de sécurité. Dans une ville de 1 500 habitants, le maire se sent souvent démuni. Travailler de concert avec les collectivités territoriales est une nécessité absolue mais les discussions doivent être gagnant-gagnant.

Enfin, je m'associe pleinement aux propos de mon collègue Thierry Benoit sur les buralistes qui souffrent particulièrement.

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