Intervention de Julien Aubert

Réunion du 25 novembre 2015 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, rapporteur :

À la fin du non-examen de ce texte, je voudrais vous dire ma déception et surtout mon inquiétude. Je ne pense pas que les Français continueront longtemps à payer une danseuse qui ne danse pas. De manière un peu méprisante cette fois-ci, Mme Bulteau nous dit : « laissez-nous travailler ». Depuis un an, l'opposition a tendu la main en proposant une mission de travail bipartisane. Il nous a été rétorqué que nous n'étions pas utiles. Je vous remercie de l'aumône que vous faites à l'opposition en lui proposant de participer au comité de suivi, mais je crois que nous pouvons aussi travailler en commun.

Vous nous avez beaucoup parlé du passé, des responsabilités, de Bruno Le Maire. Je croyais que l'information était remontée jusqu'à vous, madame Bulteau : malheureusement, je n'ai pas été ministre pendant ces dix dernières années. Nous ne sommes pas ici pour changer ou réécrire le passé ; nous sommes ici pour construire le présent. Cela me fait penser à une citation latine : errare humanum est, perseverare diabolicum.

Vous nous avez beaucoup parlé du futur, en nous expliquant qu'un jour les choses s'amélioreront. J'ai envie de vous répondre par une citation de Keynes : « À long terme, nous serons tous morts. »

Vous nous avez parlé d'une méthode, en nous expliquant que vous faisiez mieux et sans nous. Je terminerai donc par une citation du général Patton : « Quand on fait quelque chose, on provoque les critiques de trois catégories de personnes : celles qui font la même chose, celles qui font le contraire, et surtout celles qui ne font rien. »

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