Intervention de Henri Jibrayel

Réunion du 4 novembre 2015 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Jibrayel :

Comme Mme Frédérique Massat, nous ne pouvons que nous réjouir du résultat positif de la compagnie, obtenu essentiellement grâce aux salariés.

M. Frédéric Gagey a été interrogé à plusieurs reprises sur le dialogue social mais ses réponses nous ont laissés sur notre faim. En 2014, il y a eu un long conflit qui aurait pu apporter une certaine expérience du dialogue social, une aptitude à anticiper les événements. Pourtant, le dialogue social est malade dans cette entreprise, comme vous avez tous eu l'honnêteté intellectuelle de le reconnaître. Comment peut-on arriver à la situation du 5 octobre ? D'ailleurs, sans revenir longuement sur ces événements, je voudrais abonder dans le sens de M. Hamant : nous n'avons pas vu la séquence la plus intéressante.

M. Frédéric Gagey nous parle de rencontres permanentes comme celles du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) qui répondent à des obligations légales. Je m'inquiète de l'avenir du dialogue social dans une entreprise de 65 000 salariés qui annonce la suppression de 2 900 postes et qui est en mutation. Quelques-uns d'entre vous demandent la levée des sanctions. J'ai l'impression que le dialogue social va être très difficile dans l'entreprise. Que peut-on faire pour que la situation évolue ? Les parlementaires s'inquiètent, mais les citoyens pensent aussi qu'il y a un problème dans cette entreprise. Ce matin, je n'ai pas eu l'impression que le PDG ait voulu s'engager vers le rétablissement d'un véritable dialogue social au sein de l'entreprise. Il y a certes trois catégories de personnels et plusieurs syndicats, mais ce pluralisme constitue aussi une richesse.

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