Intervention de Daniel Goldberg

Réunion du 4 novembre 2015 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

Jean-Paul Blazy et moi avons une sensibilité particulière par rapport à ce conflit social, ayant vécu la fermeture de l'usine d'Aulnay à cheval sur nos deux territoires.

Je ne comprends pas, alors qu'une réunion du comité d'entreprise avait eu lieu le jeudi 22 octobre, que des propositions nouvelles aient été dévoilées le lundi suivant dans le journal Le Parisien, sans, apparemment, qu'elles aient été discutées au CCE. Le Premier ministre a déclaré qu'Air France était la France, et j'approuve ce propos, mais cela signifie que le dialogue social dans votre entreprise doit être exemplaire.

La recherche de compétitivité, justifiée, doit avoir aussi une dimension hors coûts. La première qualité d'Air France, ce sont ses salariés ; c'est un véritable avantage compétitif vis-à-vis d'autres entreprises. Aussi, quand la part des ouvriers est amenée à diminuer pour un renforcement des catégories de cadres et d'agents de maîtrise, il est possible de réfléchir à la manière dont l'accompagnement personnel des voyageurs peut évoluer.

Par ailleurs, quel doit être selon vous le rôle de l'État stratège ? Les salariés que nous avons reçus sont très demandeurs à cet égard.

Enfin, mon sentiment est que le plan B était peut-être le plan A. La stratégie à long terme est-elle un mariage avec une compagnie du type Etihad ? Nous avons assisté à des départs de hauts dirigeants d'Air France pour la SNCF et Etihad ; cela pose question.

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