La question, c'est surtout la pollution des océans et la destruction des milieux. Je comprends que l'on veuille favoriser l'aquaculture, mais je pense que cette démarche n'a d'intérêt et d'avenir que si l'on privilégie une production de grande qualité, apportant de la valeur ajoutée aux produits. C'est de cette manière que nous éviterons de nous trouver en concurrence frontale avec les saumons de Norvège gavés artificiellement, et d'une si piètre qualité que leur goût n'a plus rien d'agréable – sans parler du fait qu'ils sont bourrés d'antibiotiques et de pesticides ! (Sourires)
L'objet de notre amendement est d'affirmer que l'aquaculture doit être propre. Il ne s'agit pas d'imposer ou d'interdire formellement tel ou tel mode de production, mais de s'assurer que les fermes aquacoles ne contaminent pas le milieu naturel qui les entoure. Pour cela, elles doivent exercer leur activité en espace fermé, afin d'éviter tout rejet dans l'océan. Je ne vois rien là d'incompréhensible ou de rigoriste. À mon sens, nous avons tout intérêt à favoriser des pratiques porteuses, y compris d'un point de vue économique.