Intervention de Geneviève Gaillard

Réunion du 4 novembre 2015 à 16h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Gaillard :

Je tiens à féliciter M. Michel Lesage pour cette proposition de loi. Je m'étonne d'entendre certains collègues trouver que ce texte n'a pas de légitimité et d'autres soutenir que l'eau en bouteille est un produit de première nécessité : l'eau est un produit de première nécessité, mais l'eau embouteillée ne l'est pas dès lors que l'on peut disposer d'une eau du robinet potable, comme c'est le cas dans toutes les collectivités, et qui coûte deux cents fois moins cher ! Replaçons les choses là où elles doivent l'être… (Approbations sur divers bancs)

J'entendais ce matin quelqu'un parler des résistances au changement. Le changement exige du courage et un attachement à des valeurs, comme la solidarité. Si l'on veut que notre société avance, il faut savoir évoluer. Je ne m'inquiète pas pour les embouteilleurs d'eau : ils trouveront un moyen de s'en sortir et les conséquences pour eux ne seront pas aussi importantes qu'on l'imagine. Par contre, je ne vois pas l'intérêt de demander aux gens de consommer cette eau deux cents fois plus chère s'ils n'en ont pas les moyens.

Je me pose toutefois une question, monsieur le rapporteur : si les collectivités de plus de 3 500 habitants doivent installer et entretenir des toilettes publiques gratuites, et celles de 15 000 habitants des douches publiques gratuites, est-ce à dire que les personnes habitant dans des communes de 3 500 habitants ne prennent pas de douche ? Cette discrimination me semble choquante. Les communes de 3 500 habitants pourraient installer des douches en utilisant les vestiaires des stades, par exemple.

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