Intervention de Gisèle Biémouret

Réunion du 28 octobre 2015 à 21h10
Commission élargie : finances - affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

À l'occasion de nos débats budgétaires, je souhaiterais signaler des motifs de satisfaction sur des aspects précis de la mission « Agriculture ». Deux d'entre eux sont liés à l'actualité récente : le soutien renforcé à la modernisation des exploitations agricoles et le renforcement de la sécurité sanitaire de l'alimentation.

S'agissant de la modernisation des exploitations, les efforts consentis sont la preuve d'un soutien décisif à la compétitivité et à la capacité de production de nos agriculteurs. J'en veux pour preuve l'augmentation de 30 millions d'euros supplémentaires de l'enveloppe de l'action 13 dédié à l'élevage.

En ce qui concerne la sécurité sanitaire en abattoirs, les éléments présentés prouvent la volonté du Gouvernement. Nous pouvons nous féliciter de la création de soixante postes supplémentaires d'agents chargés des inspections dans les abattoirs pour la troisième année consécutive. Cette action conforte la volonté d'apporter des garanties à nos concitoyens. Ces efforts vont de pair avec le programme d'investissements d'avenir qui prévoit un budget de 30 millions d'euros pour rénover la filière des abattoirs au cours de la période 2015-2017. Qu'en est-il de cet engagement rendu nécessaire pour permettre à ce secteur de rester compétitif ?

Nos collègues Catherine Quéré et Jean-Marie Sermier vous ont remis hier un rapport sur les maladies du bois et de la vigne, dans lequel ils dressent un inventaire précis de la situation. Je me réjouis de vos annonces visant à mieux coordonner les travaux de recherche et surtout à affecter prioritairement les recettes supplémentaires du compte d'affectation spéciale consacré au développement agricole et rural (CASDAR) au financement de ces travaux. Peut-on d'ores et déjà évaluer ces moyens complémentaires ? Peut-on envisager la création d'un mécanisme d'incitation fiscale pour les investissements consacrés à des programmes de recherche sachant que de nombreux professionnels prévoient d'agir en ce sens ?

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