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Intervention de Jeanine Dubié

Réunion du 20 octobre 2015 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

M. le président, vous nous aviez indiqué, lors de votre dernière audition, que le CNES avait choisi de faire du climat l'un des fils rouges de sa stratégie pour 2015. De ce point de vue, l'organisation de la COP21 en France constitue une formidable opportunité de se rendre compte du rôle croissant des satellites pour mesurer l'impact des changements climatiques sur notre planète.

Comme nous l'avons vu récemment avec les inondations survenues dans le sud-est de la France, les prévisions météorologiques ont une importance cruciale dans la mise en place des mesures de précaution et d'information des populations. Par ailleurs, pas moins des deux tiers de la population vivent à moins de soixante kilomètres des côtes, alors que le niveau des océans augmente. Nous allons donc avoir de plus en plus besoin d'informations précises afin de pouvoir nous adapter.

Le satellite Jason-3, destiné à mesurer le niveau des océans, est le fruit d'une coopération entre les agences spatiales française et américaine, et a été développé par Thales Alenia Space ; son lancement, initialement prévu à la mi-2015, a été repoussé de quelques mois. Pouvez-vous nous dire combien d'emplois il a créés en France et si des projets similaires sont également menés par l'Agence spatiale européenne ?

Pour ce qui est des inondations, elles ne frappent pas que les zones côtières. Élue des Hautes-Pyrénées, je sais que nos territoires de montagne peuvent être touchés par des crues importantes. Le CNES développe actuellement de nouvelles générations de satellites capables de mesurer le niveau des cours d'eau et des lacs. À quel horizon pensez-vous être en mesure de lancer ces satellites et à quel type d'acteurs sont-ils destinés ?

Enfin, en ce qui concerne la COP21, vous nous avez parlé du satellite MERLIN, qui a vocation à permettre le contrôle des engagements pris par les États dans le cadre de la COP21. Quelle est la marge d'erreur d'un tel satellite et à quelle échéance serons-nous capables, grâce à ce matériel, de mesurer avec précision les émissions de gaz à effet de serre ?

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