J’ai eu l’occasion de dire dans mon discours introductif et plusieurs fois hier au cours de nos débats que les pratiques amateurs concernent 12 millions de nos concitoyens dans toutes les tranches d’âge, tous les territoires et toutes les catégories sociales. Il est donc très important de les reconnaître. Elles sont depuis longtemps au coeur des débats car leur encadrement n’est plus adapté, comme le rappelait à l’instant M. Molac, ni à la réalité ni aux enjeux de démocratisation qu’elles recouvrent. Elles n’ont jamais fait l’objet d’une reconnaissance législative. C’est à raison que M. Molac rappelait qu’en 2008 l’un de mes prédécesseurs a tenté de parvenir à une sécurisation de ces pratiques. Avec quel résultat ? Aucun ! S’il semble fou à M. de Mazières que nous discutions aujourd’hui de cet article, il me semble fou, à moi, qu’il ait fallu attendre ce jour pour discuter d’une loi reconnaissant enfin les pratiques amateurs de 12 millions de nos concitoyens !