Nous ne sommes pas habitués à la durée de financement d'une telle infrastructure : d'ordinaire, nous nous projetons sur deux à trois décennies, non sur cinquante ou soixante ans. Sur une telle durée, l'amortissement est totalement différent et le financement en est facilité. Encore faut-il se demander ce qui va se passer au cours de ces futures décennies.
Or l'augmentation tendancielle du coût de l'énergie, comme les émissions de particules et de CO2, n'ont pas fini de nous préoccuper. D'où l'intérêt, outre le financement traditionnel, d'un financement écologique à très long terme ; mais, à ce jour, celui-ci n'est pas d'actualité.
Quant au transport en autocar, appelé à se développer par les récentes modifications législatives, il pourrait devenir un véritable phénomène de société. Ce mode de transport complète le transport ferroviaire, mais peut aussi servir d'alternative au transport automobile. Comment prendre cette évolution en considération ?