Intervention de Jean-Philippe Nilor

Séance en hémicycle du 16 juin 2015 à 15h00
Transformation de l'université des antilles et de la guyane en université des antilles — Texte adopté par l'assemblée nationale en nouvelle lecture

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Dans la continuité de la démonstration remarquable de notre collègue Patrick Hetzel, j’ajouterai que le mode d’élection disjoint, séparé, du président de l’université et de chacun des vice-présidents de pôle est dangereux du fait de son caractère séparatiste. À l’inverse, le ticket à trois, qui met en avant la notion de projet et oblige à proposer une vision prospective et partagée de l’avenir de l’université, a un caractère réparateur.

Il me semble donc préférable d’anticiper en optant pour la réparation plutôt que pour la séparation ; à défaut, nous courons le risque d’être rapidement contraints de créer une université de Guadeloupe et une université de Martinique, ce que nous ne souhaitons pas et que nous redoutons, car nous devrions alors nous contenter d’universités bas de gamme. Or, je l’ai rappelé tout à l’heure, ce que j’ambitionne pour mon pays, c’est le haut de gamme.

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