Intervention de général Jean-Pierre Bosser

Réunion du 26 mai 2015 à 21h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre :

De plus, j'en reviens à mes considérations sur les renoncements, l'armée de terre peut désormais démontrer, par défaut – il suffit d'énumérer tout ce que nous ne faisons pas –, que la baisse des effectifs porte atteinte à ses capacités opérationnelles.

Dans le modèle que j'ai défini, j'ai créé un commandement du renseignement. Le renseignement reste une des têtes de l'armée avec les forces spéciales, l'aérocombat et les systèmes de commandement, auxquels j'intègre le cyber. Je reste très soucieux du renouvellement du SDTI – je surveille l'affaire de très près : souvenez-vous qu'après l'embuscade d'Uzbin, nous souhaitions disposer de drones tactiques à même d'éclairer au niveau d'une unité élémentaire. Certes, le drone utilisé aujourd'hui dans la bande sahélo-saharienne, le drone moyenne altitude longue endurance (MALE), rend d'excellents services, mais il n'est que l'un des éléments de la chaîne qui comprend le drone de reconnaissance au contact (DRAC) et le SDT.

Le SMV, quant à lui, est séquencé en fonction d'un vote de la LPM avant l'été. Si le texte n'est pas voté d'ici là, je ne sais pas si nous pourrons lancer officiellement les trois centres prévus pour la rentrée. Nous n'en continuons pas moins de travailler, comme pour le recrutement, par anticipation : nous créons des adresses internet pour solliciter les jeunes, les prévenir que, entre le 1er septembre et le 31 décembre, il va se passer quelque chose.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion