Intervention de Olivier Audibert Troin

Réunion du 21 mai 2015 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Audibert Troin :

Depuis l'annonce à l'issue du conseil de défense du 29 avril, l'inquiétude grandit quant à la soutenabilité de cette nouvelle LPM. Vous avez évoqué les recettes exceptionnelles immobilières de près d'un milliard d'euros, mais en prenant soin de préciser que tout dépendra de la politique du logement. En effet, un texte voté il y a quelques mois permet des acquisitions pour un euro symbolique dès lors que les emprises foncières sont destinées à accueillir des logements sociaux. De même, rien ne garantit que l'année prochaine les conditions en matière de coût des facteurs ou de gains de pouvoir d'achat – les taux d'intérêt, le cours des matières premières, etc. – ne seront pas les mêmes. Cette volatilité est source de fragilité.

Vous avez dit que le nombre de postes civils de catégorie A et B devrait augmenter pour la période 2015-2019 ; mais quelle sera la déflation des emplois de catégorie C ?

Pouvez-vous confirmer que le coût budgétaire du sas de décompression est toujours inclus dans cette LPM ?

Le texte qui nous est soumis mentionne que les espaces d'entraînement s'appuieront sur des modalités nouvelles de soutien ; lesquelles ?

Quelle est la traduction budgétaire concrète de la vente des Rafale ? La précédente LPM indiquait que fin 2020, nous serions dotés d'un parc de 215 avions de combat ; dans la nouvelle LPM, ce nombre passe à 247. J'ai quelques difficultés à comprendre ce changement et surtout les implications budgétaires des exportations.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion