Intervention de Philippe Duron

Réunion du 26 mai 2015 à 17h15
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Duron, président de la commission « Avenir des trains d'équilibre du territoire » :

L'ouverture à la concurrence à l'horizon de 2019 ou de 2022 représente une réalité qu'on ne saurait nier, ne serait-ce que pour des raisons de réciprocité : les Français étant très présents à l'étranger, les compagnies étrangères voudront un jour elles aussi explorer notre marché. Il faut s'y préparer en levant les obstacles juridiques et sociaux. Les opérateurs potentiels intéressés par la France nous confient que pour venir exploiter convenablement certaines lignes en France, ils pourront jouer peut-être sur le statut, mais aussi sur les modes d'organisation du travail et les procédures.

Enfin, les lignes transversales, telles que Lyon-Bordeaux, restent compliquées, du fait de l'obstacle du Massif central et de l'enchevêtrement des lignes historiques. Toutes ne sont pas identiques : Nantes-Lyon recèle un potentiel et nous proposons d'augmenter l'offre sur Caen-Lyon. La transversale sud est appréciée et parcourue, mais avec un maximum de 140 kilomètres-heure entre Bordeaux et Marseille, elle reste en dessous des attentes. La commission Mobilité 21 souligne que la congestion des noeuds à la sortie de Bordeaux, à l'entrée de Toulouse et autour de l'intersection avec la région Languedoc-Roussillon génère des ralentissements qu'il faudra un jour supprimer.

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