Je m'insurge contre le dogme selon lequel, du moment qu'un transport est collectif, il est écologique. Il faudrait connaître le coût écologique de certaines lignes rapporté au kilomètre par passager. La dépense d'énergie est très élevée, quand un train transporte quelques voyageurs dans une région de montagne. Le tout-collectif conduit à des aberrations. Ainsi, quand certaines collectivités mettent en place des bus qui roulent à vide, elles parviennent à se persuader que ce mode de transport est bon pour l'environnement. Prenons du recul et considérons, non la mobilité collective, mais la mobilité individuelle, en organisant la première en fonction de la seconde, et en cherchant à ce qu'elle produise le moins de gaz carbonique possible.