Intervention de Françoise Dumas

Séance en hémicycle du 12 mai 2015 à 21h30
Protection de l'enfant — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas :

Je souhaite dire strictement l’inverse : ce texte a fait l’objet d’avancées majeures. Certes, il ne vient pas révolutionner les lois de ce pays mais, pour tous les enfants concernés par cette problématique, pour tous ceux qui les accompagnent au quotidien – les travailleurs sociaux, les familles d’accueil, les magistrats, l’ensemble des services et les élus qui, au quotidien, interviennent auprès de ces enfants –, ce texte apporte des avancées majeures en sécurisant le parcours de l’enfant, en donnant un cadre beaucoup plus clair.

Cette loi vient donc conforter la loi de 2007 et lui donner une ossature encore plus prégnante ; dans quelques années, les enfants nous en rendrons grâce.

Je tiens également à féliciter mes collègues Denaja et Roman sur la question de l’inceste.

Ce texte contient tout à la fois des avancées symboliques majeures et des réponses très pragmatiques qui modifieront les conditions d’existence de nos enfants au quotidien.

Ces avancées majeures concernent aussi les jeunes majeurs, avec une plus grande continuité de prise en charge tout au long du parcours de vie des jeunes. Ce texte a donc le mérite de conforter la place et l’intérêt de l’enfant en mettant celui-ci au centre de nos préoccupations.

Madame la secrétaire d’État, je suis fière, comme chacun d’entre nous dans notre groupe, de vous avoir accompagnée dans cette démarche, avec mes collègues Le Houerou et Chapdelaine. Ce texte constitue une vraie avancée : du bon sens, de l’humanité et la volonté que notre jeunesse puisse grandir dans les meilleures conditions. Nous voterons donc ce texte avec fermeté, sérénité et espoir dans notre jeunesse.

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