À mon tour, je me félicite du large consensus qui se dégage sur nos bancs en ce qui concerne la préservation des abeilles. Le focus exclusif sur les néonicotinoïdes est-il suffisant ? Ne devrait-on pas envisager un plan global ? De nombreuses initiatives publiques sont prises, notamment par les communes, comme l'installation de ruches, la population étant tout à fait sensibilisée à la question et prête à faire beaucoup plus. Ne peut-on envisager d'autres cultures, la remise en place de fleurs plus mellifères pour fortifier la population des abeilles qui, certes, souffre des pesticides, mais qui globalement a été mal entourée ces dernières années. La mise en place d'un tel plan serait certainement susceptible de recueillir beaucoup de voix et permettrait de convaincre l'exécutif actuel qu'il y a nécessité. Je ne voudrais pas voir, comme c'est le cas en Chine, des gens polliniser à la main, avec des cotons-tiges ! Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un métier d'avenir dans notre pays, en tout cas je ne le souhaite pas… (Sourires).