Intervention de Alain Marty

Réunion du 3 mars 2015 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Marty :

J'aimerais avoir davantage de précisions sur la République centrafricaine. Tout le monde ne tire pas les mêmes conclusions de sa situation. Les pays européens, notamment la France, s'accordent sur la nécessité d'organiser des élections pour recréer un État. Mais tel n'est pas le cas de tous nos partenaires. Certains ont mis des moyens à disposition des anciens présidents Bozizé et Djotodia pour qu'ils puissent se réunir à Nairobi avec certains chefs de guerre comme Nourredine Adam, qui contestent notre présence. Quel est votre sentiment sur ces démarches qui tendent à retarder le processus de normalisation ?

Les consultations populaires ont-elles pu se tenir à N'Delé et Birao, villes auxquelles nos forces avaient du mal à accéder il y a peu de temps encore ?

Je rejoins les préoccupations de mes collègues s'agissant de la Libye. Ce pays est proche de l'Europe, or il devient de plus en plus poreux à la menace des groupes terroristes dont les possibilités d'action sont démultipliées, du fait de l'absence d'État. Ne faudrait-il pas envisager la création d'une coalition pour assurer la création d'un État de droit ?

Enfin, pouvez-vous nous dire quelques mots de l'action engagée par nos services pour libérer notre otage au Yémen ? Avez-vous des informations ? Notre tâche est d'autant plus compliquée que la France n'a plus de représentation diplomatique dans ce pays.

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