Intervention de Jean-François Lamour

Réunion du 18 mars 2015 à 16h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

Le débat de 2004-2005 sur le volontariat associatif a constitué le socle de réflexion ayant conduit à la création du service civique. Si cette première étape importante a malheureusement été dotée de peu de moyens, elle a dressé le cadre d'une action dont on voit encore les limites.

Plus vous demanderez une formation initiale à ces jeunes, plus leur action aura un impact sur le marché du travail. Je rappelle que ce sont les aides à domicile, qui bénéficient d'une formation initiale plus ou moins importante, qui s'occupent principalement des personnes âgées. Or dès que vous allez commencer à former vos jeunes dans le service civique, vous allez être confronté à deux problèmes : la durée de celui-ci – sachant qu'il faut au moins six à neuf mois pour avoir une formation de qualité et un retour sur investissement de celle-ci – et l'effet sur le marché du travail. Comment, dans votre montée en puissance, allez-vous faire la part des choses entre ce besoin de mixité et celui de générer de l'activité salariée au travers des aides à domicile ?

Par ailleurs, est-il important de faire réaliser aux jeunes un service civique là où ils habitent ? Unis-Cité, qui est à l'origine de ce service dans notre pays, a souhaité au contraire les sortir de leur milieu. Est-ce aussi votre recommandation ?

Enfin, avez-vous chiffré cette montée en puissance ? De quels moyens disposez-vous à cet effet ?

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