Intervention de Bruno Gollnisch

Réunion du 4 mars 2015 à 16h30
Commission des affaires européennes

Bruno Gollnisch :

Merci pour cet exposé très clair. On peut quand même, sans excès de pessimisme, être assez inquiet quant à la réussite des négociations. Comme vous l'avez dit, les Indiens veulent réduire leur pauvreté, qui touche six cent millions de personnes. Les Chinois vous disent en substance qu'ils feront un effort à partir de 2030, mais quid des quinze ans qui nous séparent de cette date ? Qui plus est, l'Amérique du Nord demande de la flexibilité et semble réticente, aussi bien pour le Canada que les États-Unis, à s'engager dans un accord contraignant. Tout cela n'inspire pas un grand optimisme. Il y a juste une phrase de la communication sur laquelle je voudrais vous interroger pour conclure, et que j'ai trouvé assez extraordinaire. Vous avez rencontré le représentant John Shimkus qui vous aurait affirmé ne pas tenir compte de l'opinion nationale, qui ne compterait pas pour sa propre élection. Pourriez-vous, de façon à satisfaire ma curiosité, revenir sur ce point précis ?

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