J'aimerais compléter la question de mon collègue Guillaume Larrivé sur l'appartenance syndicale des magistrats. Cette dernière n'est pas nécessairement gênante lorsque le syndicat se limite à des préoccupations corporatistes. Mais est-elle admissible lorsqu'il adopte des positions politiques – nous savons tous quels exemples j'ai en tête ? À tout le moins, ne faudrait-il pas, en pareil cas, garantir la transparence au justiciable ? Ne pas démissionner d'un tel syndicat signifie que l'on adhère à ses positions politiques.