Intervention de Catherine Lemorton

Réunion du 28 janvier 2015 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente :

Mes chers collègues, nous allons examiner aujourd'hui la proposition de loi de MM. Marcel Bonnot, François Vannson et plusieurs de leurs collègues relative à la maladie de Lyme, qui sera débattue en séance publique jeudi 5 février dans le cadre de la niche UMP.

La maladie de Lyme, maladie vectorielle transmise par une piqûre de tique, a été mise en évidence aux États-Unis durant le dernier quart du XXe siècle. C'est la maladie à vecteur la plus fréquente aux États-Unis et dans certains pays tempérés de l'hémisphère Nord. Avec le réchauffement climatique et les modifications de comportement, elle semble aujourd'hui connaître une croissance forte en Europe, notamment en France.

Cette maladie est difficile à diagnostiquer tant du fait de la très grande diversité des symptômes, qui peuvent être dermatologiques, arthritiques, cardiaques, neurologiques et parfois oculaires, que des imperfections des tests sérologiques existants. Outre leurs souffrances physiques, les personnes qui en sont atteintes se plaignent du manque d'intérêt de la société à leur égard, mais aussi à l'égard de la maladie.

La question qui nous est soumise soulève donc un réel problème. Elle a fait l'objet d'une résolution européenne en août dernier, résolution dont M. Marcel Bonnot avait pris l'initiative et que M. François Vannson avait rapportée devant la Commission des affaires européennes.

Faut-il aller plus loin que cette réponse européenne en légiférant sur le sujet ? C'est tout l'objet de notre débat d'aujourd'hui et je laisse immédiatement la parole à notre rapporteur.

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