Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 30 janvier 2015 à 9h30
Croissance activité et égalité des chances économiques — Article 9

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Si on tient à ce que ça marche, pourquoi la proposition concrète que je suis en train d’évoquer serait-elle irrecevable ? Pourquoi tiendrait-on avant tout à externaliser vers le privé ? Bernard Cazeneuve et moi-même sommes convaincus que nous avons collectivement la possibilité de participer à la construction de ce nouveau modèle en utilisant mieux l’organisation publique dont nous disposons, en mobilisant mieux les agents du ministère de l’intérieur présents sur le territoire et ceux de certaines entreprises publiques qui ont un vrai maillage territorial, auquel nous croyons tous, mais un maillage qui est parfois remis en question en raison des menaces pesant sur leur activité première. La privatisation n’est pas une fatalité pour répondre aux défis de ces grands services et à ce que nous devons aux jeunes.

Nous avons pris en compte vos interrogations. Nous avons, avec Bernard Cazeneuve, entendu les aspirations de plusieurs groupes et de la majorité. La proposition du Gouvernement est de nous organiser collectivement pour que ce délai de quarante-cinq jours soit partout tenu, car tel est l’objet de votre préoccupation, que nous partageons. Tel était aussi le sens de l’ambition affichée mercredi soir par Bruno Le Roux : partout, le délai entre deux passages d’examen doit être de quarante-cinq jours au maximum. Nous nous mettons en capacité de le faire, avec les structures dont nous disposons.

Je suis même prêt, si vous le voulez, à accepter un sous-amendement prévoyant de se donner un rendez-vous rapide,…

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