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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, madame la ministre, chers collègues, tous les sujets n’ont pas la même gravité : dans ce débat sur la fin de vie, nous avons une responsabilité particulière. Ce sujet est en effet à la fois complexe et très sensible ; il renvoie chacun d’entre nous aux expériences qu’il a vécues, aux conceptions de la vie et de la personne qui l’animent.
C’est avec beaucoup de prudence et même de modestie que nous devons entamer ce débat. Nous pouvons, à ce propos, nous féliciter du caractère serein, apaisé et dépassionné de nos échanges. Trop souvent en effet, ce sujet n’est débattu que lorsqu’un cas douloureux occupe l’actualité.