Intervention de Jean-Yves le Gall

Réunion du 17 décembre 2014 à 9h00
Commission des affaires économiques

Jean-Yves le Gall, président du Centre national d'études spatiales, CNES :

C'est vrai dans l'absolu, mais faux dans nombre de cas, car la plupart des clients commerciaux prennent une assurance, ce qui veut dire que si le lancement se passe mal, ils sont remboursés du coût de celui-ci, du coût des satellites ou des pertes d'exploitation.

Mais quand il s'agit de satellites lancés par les États, la tradition veut que ces derniers s'autoassurent. Dans le cas de Galileo, il a été envisagé que deux ou trois satellites, sur les vingt-six que doit compter la constellation, puissent être en surplus en cas d'échec au lancement. Reste que l'échec du 22 août a coûté 150 millions d'euros – le lancement ayant été facturé 70 millions d'euros et chacun des deux satellites ayant un coût unitaire de 40 millions d'euros – dans la mesure où la Commission ne s'était pas assurée. Toutefois, pour les lancements qui interviendront en 2015, il y a un débat à Bruxelles pour savoir si on doit continuer à ne pas s'assurer.

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