Je félicite Bertrand Pancher et Jean-Paul Chanteguet pour leur rapport, bien que je n'en partage pas la finalité. Je suis en effet opposé à la dénonciation des contrats de concession qui, une fois de plus, remettrait en cause la crédibilité de la parole publique. Cela n'est plus acceptable : lorsqu'on signe un contrat, on le respecte. (Exclamations sur les bancs SRC)
Un contrat peut toujours se négocier, monsieur Gilles Savary. Pourquoi ne pas le faire dès lors que les sociétés d'autoroute y sont favorables ? Il est tout à fait possible de renégocier le partage des bénéfices en fonction du taux de retour sur investissement des concessionnaires.
D'autre part, lorsque l'on sort du réseau autoroutier concédé et que l'on arrive sur les autoroutes de l'État, on s'aperçoit de leur état lamentable. Pourquoi ne pas imposer aux sociétés concessionnaires d'autoroutes de reprendre à leur charge l'entretien du réseau non concédé ? (Rires) Alors que l'on veut recevoir des touristes du monde entier, l'autoroute A1, par exemple, est complètement dégradée.