Intervention de Jean-François Copé

Séance en hémicycle du 4 juillet 2012 à 15h00
Débat sur les résultats du conseil européen des 28 et 29 juin 2012

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Ça, c'était avant. Mais après tout, le changement, c'est maintenant ! (« Mais oui ! » et applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Donc, aujourd'hui, François Hollande accepte le traité en l'état. On peut l'en remercier. Mais je comprends que les Français se sentent un peu floués sur la marchandise.

Ce revirement était prévisible. Nous l'avions annoncé. Pendant des semaines, François Hollande a trompé les Français en faisant du rejet de ce traité la pierre angulaire de sa campagne électorale. Pendant des semaines, il a menacé l'amitié franco-allemande, il a mis en danger le moteur de l'Europe pour des raisons électorales. Pendant des semaines, il a voulu jouer le porte-parole des pays du Sud contre la rigueur budgétaire, alors même que les autres pays européens s'engageaient dans des mesures difficiles et que neuf d'entre eux ratifiaient déjà le traité.

Nous prenons acte de ce changement. François Hollande va donc nous inviter à ratifier le traité qu'il a tant dénoncé.

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